Implants glutéaux

Les implants glutéaux : chirurgie des fesses, augmentation par prothèses

 

L’esthétique de la fesse est variable en fonction des origines ethniques des patients. En effet, les asiatiques préfèrent des fesses petites, bien galbées, n’aiment pas la plénitude fessière ou trochantérienne. 

Les caucasiens aiment les fesses fermes et musclées. Les « latinos » aiment la plénitude fessière et peu de plénitude trochantérienne. Enfin, les africains ont un idéal culturel pour les fesses aussi fortes que possible et l’extrême proéminence de la chute des reins avec une plénitude aussi bien fessière que trochantérienne.

La « fesse plate » est souvent mal acceptée physiquement et psychologiquement par le ou la patient, avec pour corollaire une altération de la confiance en soi et un mal-être, parfois profond, pouvant aller jusqu’au véritable complexe. C’est pourquoi, l’intervention se propose d’accroître le volume d’une fesse jugé trop petit grâce à l’implantation de prothèses.

L’intervention peut se pratiquer à tout âge à partir de 18 ans. Un patient mineur n’est habituellement pas estimé apte à subir une augmentation fessière esthétique. 

La projection de la fesse est le paramètre essentiel de la beauté des fesses. Elle est la résultante de la masse du muscle grand fessier apparue suite au redressement de l’Homme devenu bipède, associée à la « cambrure » de la chute des reins. L’idéal universel c’est d’avoir des fesses pleines et une taille fine (silhouette en sablier).

La région de la fesse est influencée par quatre composants anatomiques :

– La colonne vertébrale de par sa position plus ou moins en avant ou en arrière du bassin et qui influence la projection des fesses.

– Le muscle grand fessier qui se développe par une activité musculaire soutenue ; il peut être « camouflé » par une position en avant du bassin.

– La localisation graisseuse autour de la fesse, plus importante chez la femme que chez l’homme (morphologie gynoïde ou androïde). Elle définira la morphologie ethnique (asiatique, caucasienne, latino ou africaine). Cette graisse joue le rôle de « rembourrage » dans la position allongée sur le dos et de réserve énergétique ; sa fonte détermine le vieillissement de la fesse.

– La qualité de la peau ou son relâchement (ptose fessière) qui peuvent orienter plutôt vers un lifting fessier.

Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de bases communs.

Voie d’abord : voie interfessière, avec incision placée dans le sillon situé entre les deux fesses. Mise en place des prothèses : en passant par l’incision, les implants peuvent être introduits dans les loges réalisées. Le positionnement est intramusculaire, dans l’épaisseur même du muscle grand fessier.

Cette chirurgie à visée purement esthétique ne peut bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie.

 

 

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Docteur Saïd Saouma

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